Nos deux communes
Pontcharra se trouve dans la vallée du Grésivaudan, entre Grenoble (au sud) et Chambéry (au nord).
Rovasenda est distante de Pontcharra d’environ 275 km, via la Maurienne, le tunnel du Fréjus, Turin, direction Milan et se situe dans la plaine du Pô (Milan se trouvant à 85 km plus à l’est).
Pontcharra
On parlait de Pontcharra déjà vers 1200. Un pont de pierre fut construit
au XIIIe siècle pour traverser le Bréda, torrent impétueux qui
traversait cette zone où se trouvaient quelques habitations.
Ce « pont-charra » permettait aux chars et charrettes de circuler sur la grande route qui reliait le Dauphiné à la Savoie et de là, la Maurienne et les provinces italiennes. Initialement Villard-Benoît, au nord du Bréda, et Villard-Noir, au sud, ainsi qu’Avalon sur les contreforts, à l’est.
Après maintes turpitudes, ce n’est qu’en 1831 que ces deux premières seront réunies pour constituer la commune de Pontcharra, qui, à cette époque, comptait une population d’environ 2 500 habitants, essentiellement agricole.
Dans la seconde partie du XIXe siècle, Pontcharra s’ouvre à l’industrie, papeteries, ateliers de mécanique, fonderies, ateliers de menuiserie… Au début du siècle suivant, ces industries se développent.
Vers 1920, un complexe important s’installe pour la fabrication de la soie artificielle, avec un important parc immobilier (la Viscamine), il rencontrera des difficultés dès le départ à cause de la mise au point de nouvelles techniques, mais l’ensemble des bâtiments est toujours présent.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, Pontcharra devient un pôle important entre Grenoble et Chambéry, ses industries prospèrent. Avec ses trois écoles primaires déjà en place, Pontcharra se dote d’un collège puis d’un lycée… ainsi qu’au cours des décennies qui ont suivi de nombreux équipements publics, terrains de sports, piscine, maison des Anciens, EHPAD…
La région de Grenoble et de Chambéry se développant, attire de nouveaux habitants qui s’installent à Pontcharra pour profiter de ses équipements. En ce début du XXIe siècle, avec la mondialisation, son secteur industriel subit les mêmes problèmes que rencontrent beaucoup d’industries européennes.
Tout de même, Pontcharra, avec ses 7 350 habitants, ses équipements, se défend pour rester un pôle d’attraction entre Grenoble et Chambéry.
Ce « pont-charra » permettait aux chars et charrettes de circuler sur la grande route qui reliait le Dauphiné à la Savoie et de là, la Maurienne et les provinces italiennes. Initialement Villard-Benoît, au nord du Bréda, et Villard-Noir, au sud, ainsi qu’Avalon sur les contreforts, à l’est.
Après maintes turpitudes, ce n’est qu’en 1831 que ces deux premières seront réunies pour constituer la commune de Pontcharra, qui, à cette époque, comptait une population d’environ 2 500 habitants, essentiellement agricole.
Dans la seconde partie du XIXe siècle, Pontcharra s’ouvre à l’industrie, papeteries, ateliers de mécanique, fonderies, ateliers de menuiserie… Au début du siècle suivant, ces industries se développent.
Vers 1920, un complexe important s’installe pour la fabrication de la soie artificielle, avec un important parc immobilier (la Viscamine), il rencontrera des difficultés dès le départ à cause de la mise au point de nouvelles techniques, mais l’ensemble des bâtiments est toujours présent.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, Pontcharra devient un pôle important entre Grenoble et Chambéry, ses industries prospèrent. Avec ses trois écoles primaires déjà en place, Pontcharra se dote d’un collège puis d’un lycée… ainsi qu’au cours des décennies qui ont suivi de nombreux équipements publics, terrains de sports, piscine, maison des Anciens, EHPAD…
La région de Grenoble et de Chambéry se développant, attire de nouveaux habitants qui s’installent à Pontcharra pour profiter de ses équipements. En ce début du XXIe siècle, avec la mondialisation, son secteur industriel subit les mêmes problèmes que rencontrent beaucoup d’industries européennes.
Tout de même, Pontcharra, avec ses 7 350 habitants, ses équipements, se défend pour rester un pôle d’attraction entre Grenoble et Chambéry.
Rovasenda
Rovasenda est une commune du Piémont d’environ mille
habitants de la vallée du Pô entre Turin et Milan avec une histoire millénaire à prédominance agricole.
Le premier document officiel avec le mot « Rovasenda » est l’acte du roi Charles le Gros, descendant de Charlemagne, confirmant l’attribution à l’évêque de Vercelli de ce territoire en 882.
Un village se trouve sur les rives du torrent Marchiazza dans la région de « Pievanasco » près de Gattinara.
La seigneurie de Rovasenda débute en 965 quand Ingone, évêque de Vercelli, concède à Aimone, comte de Vercelli, un territoire recouvert par la « Silva Rovaxinda ».
En 1459, Antonio de Rovasenda commence la construction d’une nouvelle tour culminant à 48 mètres et 9 mètres de largeur prolongée sur son côté nord d’une aile fortifiée. Le château verra de nombreux événements belliqueux, dont celui qui nous touche, avec comme protagoniste le chevalier Bayard lors du retrait de l’armée française poursuivie par les troupes impériales durant les guerres pour le pouvoir du duché de Milan, le 30 avril 1524. En 1721, la foudre toucha la tour de Rovasenda créant une entaille de 15 mètres de long sur le côté, encore visible de nos jours. Aujourd’hui Rovasenda est un village d’environ 903 habitants, dynamique au niveau économique et culturel.
La commune est rythmée régulièrement d’activités culturelles, de présentations de livres ou d’œuvres d’art, de fêtes religieuses ou autres, et de salons divers qui souvent sont accompagnés de dégustations gastronomiques fort appréciées par tous et même par les Charrapontains ! L’activité économique principale de Rovasenda est la production de riz, en méthode traditionnelle, ou biologique. Il y a près de 45 producteurs de riz (les « cascine » en italien), trois centres de travail du riz (rizeries) et plusieurs magasins directs producteurs. De nombreux essais de cultures ont été pratiqués ou sont en cours : semis à sec, sur lit végétal…
Rovasenda n'est pas qu’agricole : elle possède encore quelques ateliers textiles, certains travaillent pour de grandes maisons de la mode et haute couture et une société de commerce international de bois d’origine du monde entier.
Le premier document officiel avec le mot « Rovasenda » est l’acte du roi Charles le Gros, descendant de Charlemagne, confirmant l’attribution à l’évêque de Vercelli de ce territoire en 882.
Un village se trouve sur les rives du torrent Marchiazza dans la région de « Pievanasco » près de Gattinara.
La seigneurie de Rovasenda débute en 965 quand Ingone, évêque de Vercelli, concède à Aimone, comte de Vercelli, un territoire recouvert par la « Silva Rovaxinda ».
Giovanni di Biandrate, premier de la lignée des Rovasenda, décide avec ses fils, en 1170, de construire une forteresse pour défendre ses propriétés sur le point le plus élevé à proximité du bourg existant, sur les rives du torrent Rovasenda.
Le 14 juillet 1413, après un siège de plusieurs mois, Rovasenda se rend à Amedée VIII et devient vassal de la maison de Savoie.En 1459, Antonio de Rovasenda commence la construction d’une nouvelle tour culminant à 48 mètres et 9 mètres de largeur prolongée sur son côté nord d’une aile fortifiée. Le château verra de nombreux événements belliqueux, dont celui qui nous touche, avec comme protagoniste le chevalier Bayard lors du retrait de l’armée française poursuivie par les troupes impériales durant les guerres pour le pouvoir du duché de Milan, le 30 avril 1524. En 1721, la foudre toucha la tour de Rovasenda créant une entaille de 15 mètres de long sur le côté, encore visible de nos jours. Aujourd’hui Rovasenda est un village d’environ 903 habitants, dynamique au niveau économique et culturel.
La commune est rythmée régulièrement d’activités culturelles, de présentations de livres ou d’œuvres d’art, de fêtes religieuses ou autres, et de salons divers qui souvent sont accompagnés de dégustations gastronomiques fort appréciées par tous et même par les Charrapontains ! L’activité économique principale de Rovasenda est la production de riz, en méthode traditionnelle, ou biologique. Il y a près de 45 producteurs de riz (les « cascine » en italien), trois centres de travail du riz (rizeries) et plusieurs magasins directs producteurs. De nombreux essais de cultures ont été pratiqués ou sont en cours : semis à sec, sur lit végétal…
Rovasenda n'est pas qu’agricole : elle possède encore quelques ateliers textiles, certains travaillent pour de grandes maisons de la mode et haute couture et une société de commerce international de bois d’origine du monde entier.